La cession d'Euriware à Capgemini crée l'inquiétude sur le site de Savoie Technolac

L'inquiétude serait grandissante dans les locaux d'Euriware, à Savoie Technolac, selon les syndicalistes réunis devant la préfecture de la Savoie, ce vendredi 29 novembre au matin. Le site de cette filiale d'Areva va être repris par Capgemini qui a assuré vouloir préserver l'emploi pendant 2 ans.

Areva prévoit de céder sa filiale informatique Euriware, et quelque 1.900 de ses employés, à Capgemini. La cession devrait être effective au premier semestre 2014. Une nouvelle qui ne ravit pas certains des 190 salariés du site savoyard. Ils travaillent à la maintenance informatique, une activité que les entreprises délocalisent de plus en plus. D'où la crainte. Pour beaucoup, la promesse d'un emploi sur deux ans ne suffit pas.    

Euriware compte onze sites en France, dont les principaux sont à Saint-Quentin-en-Yvelines (environ 700 personnes), Cherbourg (500 dont une centaine non concernés par la cession), Chambéry (190), Lyon (150), Bagnols-sur-Cèze, Aix-en-Provence (une centaine chacun) ou encore Nantes-Carquefou (environ 60).


Dans un "flash" interne diffusé au sein d'Areva, le groupe avait expliqué en juin que le positionnement d'Euriware sur le marché ne permettait "plus d'assurer la pérennité des activités et des emplois" et que "le modèle d'une SSII intégrée à un groupe industriel comme Areva" avait "atteint sa limite". Dans le même temps, le patron d'Areva Luc Oursel avait déploré "un manque de compétitivité" de la filiale "face à une concurrence qui s'est durcie" 

Les syndicats savoyards ont obtenu une entrevue avec le préfet, lundi 2 décembre. 

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